LA CFE-CGC COMMUNIQUE : Le président et la secrétaire générale ont rencontrés ce matin, le premier Ministre à propos des mesures de réduction du déficit annoncées le 24 aout.
Le président et la secrétaire générale de la confédération CFE-CGC ont rencontrés ce
matin, le premier Ministre à propos des mesures de réduction du déficit annoncées le 24 aout.
Ce plan ne permet pas d’identifier clairement un projet politique. Les mesures ne donnent pas le sentiment d’un gouvernement qui agit mais qui réagit !
Nous avons besoin d’un projet politique ou l’égalité et le travail redeviennent des valeurs fortes.
C’est pourquoi : la CFE-CGC souhaite une remise à plat du système fiscal
afin de respecter un principe fondamental, celui de l’égalité des citoyens et des entreprises devant l’impôt.
La classe moyenne, que nous représentons, peut être imposée jusqu’à 25% alors que d’autres par le biais d’une optimisation fiscale sont
imposés à 5%. Ce n’est plus tolérable.
Sans opposer les petites, moyennes et grandes entreprises, nous voyons bien que la taxation des TPE et des PME est disproportionnée par
rapport aux grands groupes du CAC40. Il est là aussi indispensable pour notre organisation de réintroduire de l’équité afin de dynamiser notre tissu économique et ainsi retrouver le chemin d’une
plus forte croissance.
Nous avons également demandé au premier Ministre de revenir à une gestion de bon père de famille et aux fondamentaux de la finance. Il
s’agit pour nous de taxer fortement les mouvements purement spéculatifs pour redonner à la finance sa fonction naturelle, à savoir financer l’économie réelle, les entreprises et par conséquent
l’emploi.
Dans le cadre de la présidence française du G20, nous avons porté la mise en place d’une Europe sociale et fiscale afin d’endiguer tous
les phénomènes de délocalisation, de perte d’emplois et de dumping social.
A ce stade nous avons rappelé au premier Ministre qu’étant dans une phase de concertation et de propositions pour des mesures
favorisant la croissance et l’emploi, nous n’étions pas dans l’intersyndicale, ni dans les manifestations annoncées pour début octobre.
L’abattement de 10% sur le montant des pensions et des retraites inefficace selon l’Inspection des finances
Un rapport de l’Inspection des finances indique que 19% des niches soit 125 niches, sont inefficaces et coûtent à l’État 11,7 milliards d’euros......
.....L’abattement de 10% sur le montant des pensions et des retraites pour le calcul de l’impôt sur le revenu est une mesure jugée inefficace alors que son coût est de 4,3 milliards pour les finances.
Le rapport précise que « cet abattement qui se justifiait dans les années 1970 devrait évoluer pour plusieurs motifs .../... le niveau de vie des personnes âgées a désormais atteint un niveau équivalent à celui actifs ».....
Autrement dit : Le niveau de vie des actifs a régressé au niveau de celui des personnes âgées......
Taxer les super riches : premier fumigène de rentrée ? (Arrêt sur Image)
Lancé aux Etats-Unis, le débat arrive en France par le PDG de Publicis
"On peut être super riche et se montrer super citoyen !" Même le 20 heures de TF1 n'en revient pas : en raison de la crise de la dette, de grands patrons veulent payer davantage d'impôts pour renflouer les caisses de l'Etat. Ce mouvement de générosité est parti de l'autre côté de l'Atlantique : c'est le milliardaire américain Warren Buffett qui a lancé le débat aux Etats-Unis en réclamant une hausse des impôts pour les "méga-riches" dans une tribune publiée le 14 août dans le New York Times.
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Du danger de s'attaquer à la défiscalisation des heures supplémentaires Par Gérard LAUNE
Laurent Berger, secrétaire national du syndicat CFDT chargé de l’emploi, a demandé mercredi 27 juillet au gouvernement de supprimer la défiscalisation des heures supplémentaires au motif que cela "limite les créations d’emploi" et est "contre-productive".
Certes la défiscalisation des heures supplémentaires, dispositif coûteux n’a certainement pas eu les effets escomptés par le gouvernement. Mais encore faudrait-il définir ce que l’on entend par heures supplémentaires?
Les TPE toujours à 39H
Sur le plan légal et pour simplifier, il s’agit des heures effectuées au-delà du seuil de 35 heures hebdomadaires. Cependant de nombreux salariés de TPE restent soumis à un horaire habituel de 39 heures. Des 35 heures, ils n’en ont jamais vu la couleur, ni bénéficié de la moindre ARTT. Et pour ceux-là, qui se lèvent tôt et dont le salaire est souvent proche du SMIC, la notion d’heures supplémentaires est ressentie comme étant les heures effectuées au-delà de 39 heures, la durée de travail hebdomadaire nominale de leur entreprise.
De la loi sur les 35 heures les salariés des TPE restés à 39 heures ont toutefois apprécié la majoration d’abord de 10% puis de 25% des heures effectuées entre 35 et 39 heures. Ils ont également apprécié les effets positifs sur leur bulletin de paie de la défiscalisation des heures effectuées au-delà du seuil de 35 heures. Supprimer la défiscalisation des heures supplémentaires aurait pour effet d’abaisser significativement le montant net mensuel du bulletin de paie de ces salariés qui apprécieront certainement la démarche de Laurent Berger et de la CFDT
Conséquences pécuniaires
Certes les salariés des TPE de moins de 11 salariés sont très peu syndiqués et ne sont pas au cœur de toutes les attentions des organisations syndicales de salariés. Mais ils ne manqueront pas de se souvenir le moment venu que certaines organisations syndicales généralistes n’ont pas hésité à prendre des positions sans se soucier des conséquences pécuniaires pour une catégorie de salariés qu’elles sont censées pourtant défendre.
Et ce moment viendra lors du scrutin visant à mesurer l’audience syndicale dans les TPE de moins de 11 salariés. Pour mémoire, la loi du 15 octobre 2010 prévoit en effet la prise en compte des choix des salariés des entreprises de moins de 11 salariés dans la détermination de l’audience des organisations syndicales.
Quand Cupidon s'invite au bureau ! (Le blog d'Artémis)
Ce n'est pas sea sex and sun mais cela lui ressemble !
Un curieux sondage vient d'être réalisé auprès d'un échantillon de 1 000 salariés par Opinion WAY. (suite à la demande des éditions Tissot)
Résultat pour le moins étonnant qui ne va pas rassurer les jaloux :
- Un tiers des salariés intérrogés indique avoir eu une relation (sentimentale, amoureuse, sexuelle) avec une personne rencontrée dans le cadre de son activité professionnelle
- Sur ce tiers , 36 % indiquent que la relation dure encore
- Plus d'un salarié sur deux pense que l’environnement professionnel est propice au flirt, à la drague voir à la rencontre amoureuse
- 10% indiquent qu'ils leur est déjà arrivé d’utiliser Internet sur le lieu de travail pour flirter ou draguer ( les hommes surtout ).
- Enfin près de 50 % des salariés estiment que leur vie professionnelle (horaire, stress, charge de travail, relation avec les collègues, ...) peut avoir une influence négative, voir destructrice sur leur vie privée.
Le travail vous épuise ? Vous êtes stressé au travail ? Vous êtes peut-être victime de Burnout…par Éric ROCHEBLAVE
Le syndrome d’épuisement professionnel est une affection caractérisée par un ensemble de signes, de symptômes et de modifications du comportement en milieu professionnel.
Le diagnostic de cet état de fatigue classe cette maladie dans la catégorie des risques psychosociaux professionnels et comme étant consécutive à l’exposition à un stress permanent et prolongé.
Ce syndrome est nommé « burn out syndrome » chez les anglophones, d’où l’expression de burnout, et « mort par surcharge de travail » (Karōshi) au Japon
(Source : Wikipédia)
Les clauses d'objectifs doivent être rédigées en français (Miroir Social)
Dans les groupes internationaux, il est fréquent que les objectifs des salariés conditionnant le versement d’une prime variable soient rédigés en anglais. Par un arrêt en date du 29 juin dernier, la Cour de Cassation a jugé, pour la première fois, que de tels objectifs étaient inopposables aux salariés, détaille la CFE-CGC d'Eurocopter sur son site. Un principe qui vaut également si les salariés maîtrisent parfaitement la langue anglaise, y compris pour un cadre de haut niveau, rompu à cette pratique.
Retraites : premier impact de la réforme sur les chômeurs âgés (Les Echos)
Cette année, 8.720 chômeurs vont rester inscrits à Pôle emploi bien qu'ils aient cotisé assez longtemps pour partir à la retraite, du fait de la hausse de l'âge légal au 1 er juillet. Une part d'entre eux vont épuiser leurs droits à indemnisation, estime l'Unedic.
« Autolicenciement » des salariés : L'UMP au secours des DRH et des patrons ?
Si en matière de licenciement, les organisations d'employeurs et l'UMP ont plébiscité la rupture conventionnelle, ceux-ci voient d'un très mauvais oeil la « prise d'acte » qui peut permettre aux salariés de s'autolicencier dans de bonnes conditions.
Laurence Parisot l'auteure de : « La vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le
travail échapperait-il à cette loi ? » aime à répéter que : « La liberté de pensée s'arrête là où commence le code du travail » Sauf bien entendu
lorsque un mode de licenciement proposée par le Medef, comme la rupture conventionnelle y est inscrit t.
Mais lorsqu'une forme de licenciement lui échappe, il y a péril en la demeure. C'est le cas de la « prise d'acte »
déclenchée par le salarié, qui justement, n'existe pas dans le code du travail.
« prise d'acte » Késako ?