Après des années de procédures en justice, des salariés de Carrefour ont obtenu gain de cause auprès de la plus haute juridiction, la Cour de cassation, qui a imposé le respect du salaire minimum légal à l'enseigne de distribution.
Grâce à cette jurisprudence, "tout salarié Carrefour, souvent payé au lance-pierre, peut maintenant aller en justice et réclamer un rappel de salaire jusqu'à cinq ans en arrière", se félicite Chantal Villeneuve-Gallez, de la CFDT commerce du Rhône.
La CGT, également partie prenante dans ces procédures, estime que 40.000 salariés de Carrefour pourraient obtenir 1.000 à 1.500 euros chacun, sans compter d'éventuels dommages et intérêts.