La rencontre des différentes organisations à Châtellerault donne toute sa dimension au conflit de la Fonderie du Poitou Aluminium d'Ingrandes sur
Vienne.
Plus que de la solidarité, c'est la volonté de montrer combien il est urgent de faire échec aux mlses en concurrence et
aux oppositions entre sites qui sacrifient l'industrie automobile et l'emploi. C'est tout le groupe Montupet qui est en jeu au travers de la pression des donneurs d'ordre comme Renault. Qui peut
croire que le plan de compétitivité, dont l'objectif est de faire baisser les salaires de 25 %, s'arrêtera à Châtellerault ? La direction du groupe n'a aucun argument pour expliquer pourquoi 60 %
des investissements se font hors de France alors que l'outil industriel est obsolète.