Dans l’Éducation nationale ou privée sous contrat avec l’État, la grève non seulement se fait essentiellement au détriment des élèves, des parents et des personnels, mais rapporte de l’argent à l’Etat employeur. Alors ?
Bien que nous soyons en désaccord total avec la politique éducative menée par les ministres successifs de l’Éducation et les dirigeants de l’enseignement catholique soutenant implicitement cette politique, nous n’appellerons donc pas à la grève.
Cependant, nous manifestons notre lassitude de voir progresser la médiocrité en le faisant savoir par tous les moyens mis à notre disposition : pétitions (en ce moment nous vous invitons à en signer sur
http://www.synep.org/formulaire_petition.htm
à propos des suppressions de postes), informations à l’attention des familles (qui devraient être les premières intéressées par l’avenir de leurs enfants), manifestations locales (où les « problèmes » sont plus importants qu’ailleurs) et...
...en rappelant qu’à l’occasion des prochaines élections présidentielles, les débats politiques ne manqueront pas de porter sur l’Éducation. Si les partis politiques en présence font autre chose que de la démagogie, les urnes seront alors un moyen de pression bien plus efficace que celui d’une grève !