Quand ils ont voulu toucher à l’assurance chômage je n’ai rien dit. Je n’étais pas demandeur d’emploi.
Quand ils ont voulu toucher à la médecine du travail, je n’ai rien dit. Je me croyais en parfaite santé.
Quand ils ont voulu toucher à la retraite, je ne suis pas descendu dans la rue. Pour moi, la retraite, j’avais le temps.
Quand ils ont voulu réformer la formation professionnelle, je ne m’en suis pas préoccupé. Je n’en avais pas besoin, j’avais fait des études.
Quand ils ont voulu toucher au contrat de travail, je ne me suis pas inquiété. Là où je travaillais, j’étais pénard.
Quand ils ont voulu toucher aux syndicalistes. Je ne me suis pas senti concerné. Je n’étais pas syndiqué.
Quand ils m’ont convoqué, je n’ai rien compris. Je pensais m’en sortir tout seul.
Ils m’ont viré…